Alors que les conséquences de la crise sont toujours palpables, le marché immobilier subit les retombées de la vigilance exacerbée des ménages à l’égard de leur budget. Toutefois, si les acquéreurs sont moins nombreux à se lancer dans un projet immobilier, les vendeurs ne sont pas pour autant enclins à baisser les prix trop rapidement. On constate toutefois des écarts selon les régions en France, et les types de biens : certains vendeurs ayant été pressés de vendre en début d’année, suite à la réforme des plus-values immobilières. Petit tour d’horizon des endroits où les acquéreurs sont susceptibles de réaliser, ou non, de bonnes affaires.
Les régions attractives pour les futurs acquéreurs
Les amateurs de bord de mer et de la douceur du climat breton peuvent actuellement réaliser de belles affaires immobilières, à Saint-Malo notamment. En effet, avec une baisse de 1 % des prix des appartements, et de 5 % pour les maisons par rapport à 2016, c’est le moment d’investir dans la cité malouine. La stabilité des taux immobilier en février permet de faire encore de faire de bonnes affaires pour les acheteurs mais aussi pour les vendeurs pressés de vendre rapidement. En effet, nombreux sont les français à craindre une remontée soudaine des taux, ils essaient donc de profiter de cet avantage taux qu’il est possible.
De même, toujours en Bretagne, la côte de granit rose affiche une diminution des prix de l’immobilier particulièrement intéressante pour les acquéreurs : 20 % en moins sur les prix des appartements et 5 % sur celui des maisons.
Les vendeurs de biens immobiliers situés dans le Morbihan ont également été nombreux à se résoudre à baisser leurs prix au tout début 2017, en raison de leur inquiétude face à la réforme des plus-values immobilières, beaucoup moins avantageuse pour les propriétaires de maisons secondaires ou de biens locatifs. C’est ce qui a permis aux acquéreurs de bénéficier de baisses de prix allant de 6 % à Arzon à 8 % à Carnac.
La Bretagne devrait ainsi séduire les clients par d’autres atouts que ses paysages et sa douceur de vivre.
Sur la côte Atlantique, à Capbreton ou à Hossegor, là aussi les prix tendent à baisser même si, en raison de leur forte augmentation en 2016, ils atteignent désormais un juste équilibre.
Des prix toujours élevés en Normandie, dans le Sud et dans quelques stations
Si la Normandie semble résister à la crise de l’immobilier, affichant même une hausse de 9 % des prix, il est néanmoins envisageable pour les acquéreurs de négocier sur les produits immobiliers moyen de gamme.
Aux Sables-d’Olonne, si le prix des maisons baissent de 9 %, il n’en n’est pas de même pour celui des appartements, et ses 13 % d’augmentation.
De même, La Rochelle, Royan et l’Ile-de-Ré séduisent un grand nombre d’investisseurs, en particulier étrangers et parisiens, ce qui justifie la tendance actuelle des tarifs à rester stables.
Enfin, même si les acheteurs prennent davantage de temps pour concrétiser leur projet immobilier dans le Sud de la France, notamment dans le pourtour méditerranéen, le marché demeure dynamique, et les biens continuent de se vendre. Une dynamique notamment dû grâce aux transactions effectuées via la plateforme Ma Recherche Immo, leader de la recherche immobilière inversée en France.
Aussi, s’il est prématuré de parler de chute générale des prix de l’immobilier en France, on constate que certaines régions s’avèrent nettement plus intéressantes que d’autres en termes d’opportunités.