Le vrai du faux pour les détecteurs de fumée

Le vrai du faux pour les détecteurs de fumée

Pour toutes les questions concernant la sécurité, il est important de connaître le vrai du faux. D’après les statistiques des différentes études réalisées dans le domaine des causes les plus fréquentes d’incendies, on peut remarquer moins de 42% des bâtiments victimes d’incendies disposaient de détecteurs de fumée fonctionnels. Voici certaines informations à connaître à tout prix.

Le vrai

En ce qui concerne la sécurité incendie, l’installation d’au moins un détecteur dans un logement que ce soit une maison ou un appartement situé dans un immeuble est obligatoire. La responsabilité de l’installation de détecteur revient à la charge du propriétaire du logement individuel. Dans le cas où l’immeuble est mis sous la gestion d’un organisme comme pour un condo, c’est à celui-ci que revient la responsabilité de l’installation du dispositif. Il s’occupe également d’informer l’ensemble des locataires par rapport au dispositif et à leurs responsabilités.

Il existe deux types de détecteurs de fumée sur le marché. Le premier et le plus répandu, c’est le détecteur à ionisation qui est destiné à la zone du séjour et des chambres. Le second est le type d’avertisseur à cellule photoélectrique. Il est tout indiqué pour les zones où des vapeurs d’eau se dégagent normalement comme la cuisine et la salle de bain.

Pour un logement, l’installation d’un dispositif de détection d’incendie est régie par certaines règles. Le dispositif s’installe au plafond de préférence, à 30 cm de distance au moins des murs et des sources d’éclairage. De même, il doit être installé loin des coins des murs et à un mètre au moins d’un appareil de ventilation. Il peut être placé sur un mur en respectant une distance de 10 à 30 cm de distance du plafond.

Il est vrai que vous devez également avertir votre assureur. Après l’installation du dispositif, vous devez envoyer une attestation permettant de prévenir votre assureur.

Depuis l’année 1997, les fabricants de détecteurs d’incendie sont tenus de renseigner la durée de vie de l’appareil sur le boîtier.

Le faux

Les arnaques de plus en plus fréquentes lors des achats de détecteurs d’incendie. Aucun organisme n’envoie des démarcheurs vers vous. Certaines personnes peuvent se présenter à vous dans vos maisons en vous disant qu’elles proposent des appareils. Avant d’acheter, il faut vérifier que l’appareil présente le logo ULC du Laboratoire des assureurs du Canada qui indique l’adéquation aux normes canadiennes.

Les prix des détecteurs varient entre 8 et 60€ selon le modèle. Les systèmes domotiques se développent de plus en plus, cependant, vous n’avez pas besoin d’un détecteur avec différentes fonctionnalités. Un détecteur simple, mais de qualité suffit, mais si vous disposez d’un système domotique, vous pourrez acheter des détecteurs connectés.

L’assureur ne pourra pas s’affranchir de son obligation d’indemnisation en cas d’incendie dans le cas où il y aurait un incendie. Si vous n’avez pas installé de détecteur, sachez qu’il n’y a aucune sanction qui est prévue par la législation.

Un détecteur ne s’installe pas dans n’importe quelle pièce. Il faut se renseigner sur le type.

Le locataire n’a aucune responsabilité particulière à part l’entretien du système. L’installation est de la responsabilité du bailleur ou de l’organisme de gestion. Dans le cas où il faut faire un changement d’appareil, il faut en avertir le responsable.