L’investissement locatif est une option patrimoniale qui consiste à acquérir un bien immobilier pour le mettre en location et en percevoir des revenus. Cette opération offre de nombreux atouts, comme la création d’un patrimoine, la diminution d’impôts ou la prévoyance de la retraite. Mais pour réussir son investissement locatif, il faut respecter certaines règles et éviter les erreurs. Voici les trois conseils indispensables à suivre pour concrétiser votre projet.
1. Bien choisir le bien immobilier
Le choix du bien immobilier est la première étape essentielle de votre investissement locatif. Il faut prendre en compte plusieurs critères, comme la localisation, la superficie, le prix, la rentabilité, l’offre locative, la qualité de la construction, les charges et les travaux à envisager. Il faut aussi se renseigner sur le marché immobilier local, les prix au mètre carré, le taux d’inoccupation, le niveau des loyers et la fiscalité en vigueur.
L’idéal est de viser un bien situé dans une zone attractive, proche des transports, des commerces, des écoles et des services, qui offre un bon rapport qualité-prix et qui correspond aux besoins des locataires potentiels. C’est ainsi que vous pourrez réaliser le meilleur investissement locatif possible.
2. Bien choisir le financement
Le financement est un élément clé de votre investissement locatif. Il faut déterminer votre capacité d’emprunt, votre apport personnel, la durée du prêt, le taux d’intérêt, les frais annexes et les garanties. Il faut également comparer les différentes offres de crédit immobilier disponibles sur le marché et négocier les meilleures conditions possibles.
L’objectif est de réduire le coût du crédit et d’augmenter le rendement de votre opération. Vous pouvez aussi recourir à des dispositifs d’aide au financement, comme le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt épargne logement (PEL) ou le prêt action logement (PAL).
3. Bien choisir le régime fiscal
Le régime fiscal est un aspect important de votre investissement locatif. Il faut choisir entre le régime réel et le régime micro-foncier, en fonction de vos revenus locatifs annuels, de vos charges déductibles et de votre situation personnelle. Le régime réel vous permet de déduire l’ensemble de vos charges et de bénéficier d’un amortissement du bien. Le régime micro-foncier, par contre, vous permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus locatifs, sans avoir à justifier vos charges.