L’un des principaux moteurs sous-jacents de ces tendances est la délocalisation des grandes villes vers les banlieues, un développement qui se produisait avant 2020. Mais a été accéléré par la pandémie de Covid-19. Mais il y a plusieurs autres changements importants dans le secteur immobilier à surveiller au cours des prochains mois.
1. La recherche immobilière passe au numérique
La pandémie a accéléré la numérisation dans tous les secteurs et le marché immobilier ne fait pas exception. En raison de la pandémie et du marché du logement concurrentiel en 2020, certains acheteurs ont acheté leur maison sans y mettre les pieds au préalable. Beaucoup ont pu visiter virtuellement la propriété grâce à des capacités virtuelles, telles que la visite 3D, les vidéos par drones et des mises en scène virtuelles pour les ventes.
2. Déménager en banlieue
De toute évidence, les banlieues ont gagné beaucoup de nouveaux résidents au cours des deux dernières années. Le premier est la tendance au travail à domicile, que la pandémie a rendu beaucoup plus courant qu’auparavant. Les espaces ruraux sont appréciés pour l’espace des habitations, c’est-à-dire, elles sont plus grandes pourtant plus abordables et la facilité et rapidité des démarches. Le circuit court des besoins fait partie des tendances qui poussent à vivre dans le milieu rural. Les recherches de maisons unifamiliales ont atteint leur taux le plus élevé et les millennials ou «génération Y » stimulent également la croissance des banlieues. Se référer à l’article sur lemoniteur.fr.
3. Les prix de l’immobilier continueront d’augmenter
Les tendances immobilières actuelles sont fortement interconnectées. En raison de la demande accrue de maisons et de la diminution de l’offre, les prix des maisons ont grimpé en flèche et devraient rester élevés en 2023. Peu de temps après le début de la pandémie, le marché du logement a temporairement inversé sa trajectoire, alors que les prix chutaient et que ceux qui cherchaient à vendre leur maison réévaluaient cette décision. Cependant, après quelques mois, les prix sont remontés et le marché des vendeurs était plus fort que jamais en 2021.
4. Baisse des taux hypothécaires
L’accession à la propriété a été stimulée par des taux hypothécaires record en 2020. Cela a provoqué une flambée des demandes de prêt hypothécaire pour des projets en zone urbaine, qui ont atteint un sommet au début de 2021. La moyenne des taux immobiliers baisse progressivement pour se situer début 2022 à environ 1.07 %.
5. Baisse du marché de l’immobilier locatif
En partie à cause de la migration hors des grandes agglomérations, le marché locatif des propriétés résidentielles et commerciales était en baisse en 2020 jusqu’à 2021. La demande de biens locatifs continuera de baisser dans les plus grandes villes et villes moyennes, car les personnes qui en ont les moyens cherchent à acheter une maison, et celles qui ne le peuvent pas, cherchent d’autres alternatives pour économiser de l’argent ou prendre du retard sur leur loyer. Le nombre de jeunes actifs qui ont renoncé à leur appartement et réemménagé chez leurs parents a bondi l’an dernier.
6. Des opportunités d’investissement
Le ralentissement du marché crée des opportunités d’investissement immobilier. Les investisseurs peuvent acheter des propriétés locatives en difficulté dès maintenant en prévision du retour des locataires dans les grandes villes à la fin de la pandémie. Les investisseurs peuvent également tirer parti des propriétés commerciales devenues vacantes, telles que les hôtels et les immeubles commerciaux, et les rénover en logements.